Veaux Le recul de l’offre limite la pression
Le recul de l’offre limite la pression des intégrateurs, même si leurs besoins sont contenus par les mises en place qui correspondent à des sorties d’été.
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Les tarifs sont stables sur le Grand Ouest pour la plupart des marchés avec une maîtrise imposée par les grands groupes d’intégration. Leurs besoins restent ciblés sur des veaux de 45 à 55 kg. Les tarifs de ces prim’holsteins sont compris entre de 70 et 110 € en fonction du poids et de la qualité.
Les sujets plus lourds et destinés à l’Espagne pour la production de jeune bovin atteignent 120 à 130 € auquel il faut ajouter le coût des PCR. Ces bons veaux lourds sont peu nombreux sur le marché.
L’activité commerciale est plus soutenue dans le sud-est avec des volumes en forte baisse. Les tarifs sont fermes sur les marchés de Bourg-en-Bresse, Saint-Laurent-de-Chamousset ou de La Talaudière.
Les sujets standards se négocient de 130 à 170 €, les bons veaux convenables de 180 à 230 € et les lourds convenant à l’exportation de 240 à 280 €.
Concernant les bons veaux de croisement, les besoins sont moins soutenus à l’approche des mises en place estivales. Néanmoins, le recul de l’offre ne permet pas aux acheteurs de peser sur les prix. Les tarifs des bons mâles croisés sont discutés sur les marchés de La Talaudière et de Bourg-en-Bresse avec une harmonisation des prix après quelques mois fortement perturbés.
À Lezay, les prix des bons limousins se maintiennent faute d’offre. Les bons croisés frais et viandés plafonnent entre 400 et 460 € alors que les bons limousins se négocient encore de 500 à 550 €. Les tarifs des femelles sont discutés, ceux des croisés ordinaires ou légers sont stables.
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